Quel sale coup tu me fais là !

Publié le par PL

« Ah Cécilia, Cécilia. Quel sale coup tu me fais là !

Je pouvais faire de toi la plus grande des premières dames de France, la plus grande des premières dames d’Europe, la plus grande des premières dames du monde.

Cecilia, you're breaking my heart
On avait fait un deal pourtant (oui vous, vous dites un marché, moi je préfère deal, c’est plus in). Mais tu n’as même pas voulu m’accompagner chez les Bush… sombre dimanche. Tu n’as pas non plus daigné retourner auprès des infirmières bulgares que je t’avais fait sauver. Tu étais pourtant devenue grâce à moi une véritable sainte laïque !
You're shaking my confidence daily
Pourquoi me laisses-tu tomber ma Cécilia, toi que j’ai arrachée des griffes de ce triste bateleur ? Tu me lâches au pire moment en plus. L’autre grand con de Laporte qui n’est pas foutu de gagner la coupe du monde et qui va se ramener avec ses jambons et ses tee-shirts. Qu’est-ce qu’il va nous inventer encore, celui-là, au gouvernement ? J’aurais jamais dû m’engager à le prendre avant la finale… La croissance qui ne repart pas… L’autre bellâtre de Villepin qui me tacle chaque jour que Dieu fait…
Oh, Cecilia, I'm down on my knees
Combien de fois t’ai-je suppliée, Cécilia ? Combien de fois t’ai-je implorée ?
I'm begging you please to come home
Tu n’as pas voté pour moi mais je t’avais pardonné, à condition que tu reviennes pour la photo de l’investiture. Mais j’ai l’air de quoi maintenant ? Tu te rends compte ?
Je suis sûr à présent que ça ne finira pas comme dans la chanson.

            Jubilation, she loves me again   
            I fall on the floor and I'm laughing

Mais je me vengerai, Cécilia. Pas contre toi, non. Je me vengerai de tous ceux qui ricanent lâchement dans mon dos. Ils ne perdent rien pour attendre, ceux qui se réjouissent de mon malheur. Je n’ai jamais été aussi bon que blessé.

Tu ne seras pas la prochaine impératrice d’Europe Cécilia. Une autre aura ta place. Bientôt. Qui saura se tenir. Et toi, on t’oubliera. Toi, tu redeviendras la femme d’un triste bateleur oublié. »

Publié dans leplec

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